dimanche 1 mai 2011

Horodateurs et mobilier urbain.Liège

Le 15 juillet 1992 l'affaire des horodateurs et mobilier urbain.Liège ... :

La chambre à trois juges du tribunal correctionnel de Liège a rendu son jugement, ce mercredi matin, dans le cadre des affaires de corruption (horodateurs et mobilier urbain) qui impliquaient dix hommes d'affaires et Édouard Close, ancien bourgmestre PS de Liège et ex-ministre de l'Intérieur.


Près de deux ans d'instruction, un dossier judiciaire de 7.000 pages, et une quinzaine d'audiences en correctionnelle viennent de se solder par la condamnation de l'ensemble des prévenus à l'exception du lobbyiste Benoît de Bonvoisin.


D'abord condamné à un première peine de dix mois avec sursis pour avoir accepté une participation de 1 million de francs à sa campagne électorale de 1988 contre l'agréation d'une filiale de la Compagnie générale des eaux, la SA SWGS, comme sous-traitante du marché liégeois des horodateurs, Édouard Close écope, par ailleurs, de la confiscation de cette somme ainsi que de dix-huit mois avec sursis pour avoir scellé un pacte de corruption avec les sociétés Decaux et City Advertising qui s'étaient livrées à une surenchère de «cadeaux» au bourgmestre avant la conclusion des marchés d'équipement de la Cité ardente en mobilier urbain (abribus, planimètres...).


Du côté des corrupteurs, un seul prévenu échappe aux condamnations: Benoît de Bonvoisin, qui était soupçonné d'avoir joué l'intermédiaire dans le cadre du million de francs versé à Close par la Compagnie générale des eaux. L'ancien trésorier du PRL liégeois, Georges Goldine, est en revanche condamné pour cet acte à huit mois avec sursis.


Également poursuivis pour corruption active, les principaux dirigeants du groupe Decaux, le Français Jean-Claude Decaux et Pierre Cauchie, sont frappés de peines de prison d'un an et de six mois, respectivement, tandis que les patrons de la SA City Advertising, Jacques Dauphin et Paul Geleyns, endossent des peines de quatre et deux mois, également avec sursis.


Enfin, les charges pour faux en écriture qui pesaient sur les responsables de la SWGS, André Tymen, Stéphane et Georges Uhoda et Jean Demarche, se soldent par des peines d'un mois de prison avec sursis.

Interrogé, ce matin, sur la condamnation de l'ancien ministre, le président du PS, Philippe Busquin, se réservait le droit d'envisager l'exclusion d'Édouard Close du parti socialiste.


Lire aussi:
Monsieur Decourty vous faites honte à la Région

C'est sous ce titre que j'ai trouvé l'article suivant de chez bruxsel forum

Le député Decourty (PS) fait partie de la majorité au parlement bruxellois. Il ne peut ignorer que la Région a décidé de gérer (enfin) le stationnement bruxellois de manière unifiée dans un délai de 5 ans.
Cela n’empêche pas le bourgmestre Decourty (non, pas son frère, le même Decourty) de signer un contrat de 10 ans avec une société française pour des parcmètres à Ixelles.
"La Région n'aura qu'à payer une indemnité de dédommagement à la société française"
Y a-t-il encore des gens pour douter de l’urgence de revoir les compétences Région / Communes ? et d’interdire ces cumuls contre nature ? Comme beaucoup de bourgmestres et échevins disposent aussi d’un siège de député bruxellois, gageons qu’ils s’y entendront pour retarder le débat. Et ce n’est pas le bourgmestre (empêché) de Saint-Gilles qui va les rappeler à l’ordre.
Vous avez dit bonne gouvernance ?


Updated:
Comme un fait du hasard, l'insipide Pascal Smet intervient à ce sujet au JT de la RTBF de ce lundi 19 janvier 2009.

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