mercredi 13 avril 2011

Bruxelles, ville de chômeurs ?

En 20 ans, le nombre de chômeurs à Bruxelles a augmenté de 129 %.
Sur dix ans, l'augmentation atteint 50 %, mais la population n'a augmenté que de 16 % ...

Le chômage des jeunes : 30 % dans la Région bruxelloise; 40 % à Molenbeek (la plus affectée).
D'un autre côté, le chômage des plus de 50 ans augmente fortement depuis quelques mois ... alors qu'on essaie de nous expliquer que "Bruxelles stabilise le chômage" ...

Le comble de l’"opérateur bruxellois de placement des demandeurs d’emploi", Actiris n'a toujours pas de directeur général en titre à sa tête. Merci à Benoît Cerexhe, qui est allé chercher le salut économique en ex#URSS , comme d'autres partent en voyage d'étude en Californie ....

Actiris est dirigée depuis des mois par un directeur général ff, notamment parce que les composantes PS et CDH (En course Laurent Delvaux, du PS et Christian Lamouline, chef de cabinet de Cerexhe) n’ont pas réussi à s’entendre sur celui qui devrait succéder à Eddy Courthéoux qui part à la retraite. Le seul candidat restant, Laurent Delvaux n’avait pas réussi les épreuves de sélection ...
Pourtant, Grégor Chapelle a renoncé à toute ambition mayorale à Forest .... et "se concentre sur sa candidature à la direction générale d’ Actiris" ?!?

Les sélections sont effectuées correctement par le Selor. Mais les (longues) procédures "ont généralement abouti à un faible nombre de candidats aptes et n’ont conduit que dans un cas sur trois à la désignation d’un candidat ‘très apte’", souligne la Cour des comptes. Savoureux, n’est-ce pas? La sélection des heureux élus "a souvent tardé". Des retards imputables à "des problèmes organisationnels". Voire à un manque de prévoyance. Ainsi, ce patron du SPF Emploi qui n’a pas été remplacé à la date, pourtant parfaitement prévisible, de son départ à la retraite. Certains postes ne trouvent tout simplement pas preneur. Du coup, lorsqu’une fonction reste longtemps vacante, les SPF assurent la continuité du service en désignant un intérimaire. En soi, c’est compréhensible. Le "hic": ces désignations temporaires ne sont pas réglementées et font l’objet de nombreuses contestations.


Vincent De Wolf a introduit une proposition de résolution (rejetée) qui visait notamment à demander au gouvernement le retrait de la compétence de l’Emploi à Benoît Cerexhe et au parlement "d’instituer une commission d’enquête parlementaire chargée d’examiner l’ensemble des mécanismes et modalités d’attribution ainsi que la politisation des mandats relatifs aux fonctions dirigeantes des administrations et organismes d’intérêt public régionaux"


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Petite moisson de contrats en Russie

Une petite quinzaine de contrats et d’accords de partenariat ont été signés à Moscou entre différentes entreprises belges et russes dans le cadre de la mission économique belge.
Un peu plus de la moitié de ces accords concernent des entreprises wallonnes et bruxelloises de toutes tailles, actives dans différents secteurs. Parmi celles-ci, on peut notamment citer la société Lhoist qui a conclu une joint-venture avec le groupe TMK pour un projet d’exploitation de chaux au sein duquel la société wallonne sera majoritaire ; le groupe Prayon qui s’associe avec Phosagro pour la production d’acide phosphorique, ou encore l’accord entre la brasserie d’Ecaussines et un distributeur russe pour la commercialisation en Russie de 3.000 hectolitres de sa bière Astiére, ce qui devrait lui permettre de doubler son chiffre d’affaires. « Les contrats et les retours sont impressionnants », se félicite le ministre wallon de l’Economie, Jean-Claude Marcourt (PS), également à Moscou dans le cadre de cette mission. « C’est significatif de la volonté des entreprises wallonnes de sortir de leurs frontières et d’aller sur des marchés lointains ».
Au cours de différentes rencontres et événements à Moscou, les 216 entreprises belges ont pu nouer des contacts au plus haut niveau, des rencontres qui, selon les organisateurs, auraient été quasi impossible à établir par la voie traditionnelle. « Grâce à cette mission, la société bruxelloise Lubrichim, qui est une petite entreprise spécialisée dans la fabrication de lubrifiants, a eu un accès direct aux dirigeants de (l’imposante société pétrolière russe) Lukoil ! », s’enthousiasme le ministre bruxellois de l’Economie, Benoît Cerexhe (cdH), également du voyage.
Pour faciliter ces contacts, différents séminaires ont été animés par les ministres wallons et bruxellois sur les thèmes de la construction durable, la santé, le secteur financier, mais aussi le tourisme d’affaires à Bruxelles.
L’émergence économique de la Russie ces dernières années, sa volonté politique de résorber son important retard technologique et l’organisation prochaine de grands événements internationaux en Russie, comme les JO d’hiver en 2014 ou la Coupe du monde de football en 2018, ouvrent d’importantes perspectives pour les entrepreneurs étrangers.
Cependant, le marché russe reste compliqué à investir. Outre l’obstacle linguistique, le pays connaît une lourde bureaucratie ainsi qu’une importante corruption. « Les autorités russes sont conscientes qu’il y a des difficultés, mais il y a une volonté de s’en occuper », souligne toutefois le ministre Marcourt. Après une première étape à Moscou, la mission économique belge emmenée par le prince Philippe prendra mercredi après-midi la direction de Saint-Petersbourg où elle s’achèvera vendredi.





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