samedi 2 juillet 2011

Mohamed Boudiaf

Au début des années 1980, l’Ambassadeur d’Algérie à Paris, t’avait proposé de rentrer au pays mais en t’abstenant de faire de la politique, en rajoutant :
Ainsi, tu piques une crise de colère considérant qu’il s’agissait ici d’une tentative de corruption.

La corruption contre laquelle tu as lutté toute ta vie est devenue le principal élément de la vie en Algérie. Elle s’est installée et commence à se banaliser, comme s’est banalisé le crime. Le premier chef de la police a été assassiné tout simplement dans son bureau. L’impunité étant devenue le meilleur instrument de réguler la société, elle est alors généralisée, et l’inquiétude ne touche que les innocents. Les corrompus et corrupteurs se multiplient quotidiennement et font de la corruption un fait tout à fait banal.

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