mardi 5 juillet 2011

Distinguer le vrai du faux

le poids du blabla, le choc du zéro...

 

Les journaleux ont eu tellement peu à se mettre sous la dent en 1 an qu'ils s'extasient devant un catalogue de pièces détachées...

Aide-toi et le ciel t'aidera. Pomade à gauche, toute !


La presse francophone* salue mardi la capacité du formateur Elio Di Rupo à se placer au-dessus de la mêlée politique pour proposer une note "détaillée, chiffrée et audacieuse"

"Elio Di Rupo "a laissé tomber l'armure de président du PS pour revêtir les habits d'un vrai candidat Premier ministre"**, souligne le quotidien***. Parce qu'elle "fait mal de tous côtés", cette note peut servir de socle à un accord"

* Celle qui grâce à l'"attitude professionnelle des journalistes du sud du pays, leur permet de distinguer le vrai du faux"
** Avec un tel néerlandais ?!?
*** Quel quotidien ... pas de références avant dans le texte ... ?



Lire aussi:
Xavier Lambert

Le formateur Elio Di Rupo a pris des risques avec sa note. Ses propositions sont innovantes et audacieuses, peut-on lire dans la majorité des journaux flamands. “Il n'y aura rien de meilleur”, estime Het Laatste Nieuws. Le travail d'Elio Di Rupo est un bon début. 



Di Rupo oppose le militantisme flamand au professionnalisme journalistique du sud
Ces sorties médiatiques arrivent également le lendemain de l'appel de 350 artistes et intellectuels francophones en faveur du dialogue et contre le nationalisme, lui-même écho d'un appel similaire lancé par des personnalités flamandes en octobre.
Le président du PS Elio Di Rupo oppose, dans un entretien mercredi à Sud Presse, un "militantisme autonomiste de politiques et journalistes au nord du pays" à une "attitude professionnelle" des journalistes du sud du pays. Selon Elio Di Rupo, "les schémas classiques du raisonnable sont mis à l'épreuve" dans les rapports avec la N-VA, "et on ne pourra pas continuer comme cela encore longtemps".
"En fait, nous nous trouvons face à un double phénomène: un militantisme autonomiste de politiques et de journalistes dans le nord du pays, alors que dans le sud du pays, les journalistes ont une attitude professionnelle qui leur permet de distinguer le vrai du faux", estime le président du PS. Interrogé sur le fait que le président de la N-VA Bart De Wever tient le même raisonnement, mais en sens inverse, Elio Di Rupo juge que "la différence entre nous, c'est que M. De Wever s'exprime en des termes qui relèvent de la propagande, alors que ce que je dis peut être prouvé".
Ces commentaires du vainqueur des élections au sud du pays sortent dans la presse francophone le jour même où Le Soir relève, dans l'hebdomadaire Humo, des propos du vainqueur des élections au nord du pays opposant une culture latine qui tolérerait que l'autorité s'attribue des prébendes à une Flandre qui ne laisserait pas passer cela. Ces sorties médiatiques arrivent également le lendemain de l'appel de 350 artistes et intellectuels francophones en faveur du dialogue et contre le nationalisme, lui-même écho d'un appel similaire lancé par des personnalités flamandes en octobre.



L'audacieux pari de Di Rupo
Scission de BHV et rigueur budgétaire... Le président du PS Elio Di Rupo, qui tente de former un gouvernement pour sortir la Belgique de plus d'un an de crise entre Flamands et francophones, propose un programme pour régler les graves problèmes institutionnels et économiques du pays.
Le formateur Elio Di Rupo a présenté ce lundi à la presse une note qui devrait service de base à la formation d'un nouveau gouvernement fédéral. "L’objectif général de ma mission est d’établir une base de compromis portant à la fois sur le budget, la réforme et l’institutionnel afin de former un gouvernement et adopter la sixième réforme de l’Etat", a-t-il expliqué.
Pour le formateur, il faut cinq réformes majeures pour "garantir l’avenir avec l’ambition de créer 250.000 emplois d’ici 2015".
Les neuf principaux partis politiques censés entrer en négociation devraient donner leur réponse sur cette note d'ici jeudi soir, selon le président du PS.

"Courageux et impressionnant, mais il est sans doute trop tard "
Carl Devos commente la note d’Elio Di Rupo pour “La Libre Belgique”.

Carl Devos, le politologue de l’université de Gand, s’est livré à une "première lecture" de la note du formateur. Sous réserve de son approfondissement, il ne se montre pas très optimiste pour la suite.


Quelle est votre première réaction face au travail réalisé par le président du PS ?


Il m’est difficile de faire une analyse définitive d’une note aussi détaillée et marquée par une grande diversité d’approches, puisqu’il y est question à la fois de la formation d’un nouveau gouvernement, de la 6e réforme de l’Etat, mais également de toute une série de mesures qui, selon l’expression du formateur, veulent faire entrer la Belgique dans le XXIe siècle. Cela dit, je ne puis nier que c’est un travail impressionnant. On comprend maintenant pourquoi cela a pris autant de temps; Elio Di Rupo a vraiment voulu aborder tous les thèmes qui interpellent la politique dans notre pays. Je considère aussi que le formateur a été courageux, car, sur toute une série de points, il va à contre-courant du programmme de sa propre formation. C’est donc une vraie note de formateur. Mais voilà, j’ai le sentiment qu’au nord du pays, elle pourrait ne pas passer la rampe parce que, malgré toutes les réformes prônées, elle n’apparaîtra pas comme l’évolution copernicienne que ne cessent d’appeler de leurs vœux les hommes politiques flamands et pas davantage comme un changement systémique. En fait, c’est un compromis belge classique qui propose des concessions à gauche comme à droite, qui procure ici des avancées à la Flandre, là à la Wallonie et à Bruxelles et qui finalement ne satisfera pas grand monde dans le contexte actuel.


La note serait-elle donc déjà mort-née ?


Je crains que la N-VA mais aussi une frange du CD&V n’acceptent plus ce genre de compromis et veuillent aller vraiment plus loin. Ils ne pourront se satisfaire de la réforme de la loi de financement, car elle n’irait pas assez loin dans la responsabilisation des entités fédérées et laisserait encore trop de pouvoir au fédéral.


A la VRT, le Mouvement populaire flamand et les syndicats de la fonction publique ont déjà lâché des scuds meurtriers…


C’est mon autre grande crainte que j’avais pointée lors d’un passage à "Terzake" : en diffusant d’emblée très largement la note, on risque rapidement de déboucher sur un dialogue de sourds, sur une discussion cacophonique où tout un chacun va avancer ses critiques et l’on n’aura pas avancé d’un iota.

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