dimanche 16 novembre 2014

Qui peut des millions pour la protonthérapie ?

On se souviendra de cette "polémique", ce scandale, plutôt d'avril dernier:
"Le gouvernement wallon a décidé de financer à hauteur de 47 millions d'euros un centre de protonthérapie à Charleroi"
et ce quelques semaines après l'annonce d'un projet similaire emmené par le tandem UCL et KUL à Leuven, nous apprenait l'Echo.

Ce dossier de , ce n'est même pas du communautaire, mais un ersatz d'imbécilité sous-régionale profonde [au mieux]

La Belgique se payait donc le luxe de construire deux centres de protonthérapie sur son territoire alors que "c'est l'aspect financier qui avait bloqué le dossier pendant une décennie".

Toujours selon le journal, "pour les recteurs de la KUL et de l'UCL, Rik Torfs et Bruno Delvaux, l'alliance dévoilée en février dernier entre leurs universités en vue de construire le premier centre de protonthérapie en Belgique est la preuve de la complexité du dossier. Ce centre de technologie de pointe dans le traitement du cancer chez les enfants représente un investissement de 43 millions d'euros.
Le fait de voir la plus grande université francophone choisir la Flandre et non la Wallonie pour implanter une technologie développée par la société IBA a froissé les susceptibilités politiques dans le sud du pays et en particulier celle du bourgmestre de Charleroi Paul Magnette."

Rik Torfs et Bruno Delvaux estimaient à l'époque que la décision du gouvernement était une aberration. Ils parlaient de gaspillage et de détournement d'argent public par le PS, en pleine campagne électorale, à l'époque.

Aujourd'hui, on apprend via un communiqué Belga que  "L'Université catholique de Louvain se raviserait. Qu'elle avait critiqué le futur centre public de protonthérapie wallon à Charleroi, concurrent de son projet à Leuven, mais qu'elle changerait de stratégie"

Le communiqué en concluerait que "L'UCL ne contesterait plus la viabilité d'un deuxième centre belge de protonthérapie et plaiderait désormais pour ne pas être exclue du projet wallon"

Alors qu'il semble clair que l'argent public a été à nouveau engagé sur des bases partisanes en doublon et dans un cadre vexatoire à destination de l'Université Catholique, dont l'excellence et l'indépendance énerveraient des milieux plus prosélytes et anticléricaux sectaires.

Plus fort encore: "L'ULB, l'ULg, Namur et Mons sont ouverts à la discussion, mais il est exclu que l'UCL intègre le partenariat technologique établi entre les quatre universités et la société IBA, et dont l'objectif est de créer un centre de recherche scientifique"

Pour rappel, un principe essentiel de et maintenant de est la création de réseaux de recherche .... aucune innovation: toujours les mêmes couillonnades; en guise de réseau: celui des copains.

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