vendredi 30 mai 2014

Plan Wathelet & survol de Bruxelles



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Le survol de Bruxelles (22/05/2014)

« Ce dossier révèle une certaine forme de myopie dans le chef des politiques. Il y a eu des défaillances : manque de transparence, de concertation, reconnaît Francis Delperée, coreligionnaire CDH de Melchior Wathelet. Si le moratoire consiste à remettre tous les vols sur l’Oostrand, ce n’est pas une bonne olution. Pour les pistes actuelles, notre position est simple : il faut les abandonner et il faut inventer de nouvelles pistes ».
Pour Zakia Khattabi, « il faut revenir sur des zones moins densément peuplées et, là, accompagner les riverains survolés par des mesures d’isolation ».
Olivier Maingain estime que les francophones sont désormais dans une position de faiblesse par rapport à la Flandre : « On aurait pu penser à la qualité de la vie avant de prendre le plan Wathelet. Le malheur de ce plan c’est qu’il nous met dans une position de négociation difficile. Or, c’est un francophone qui a fait cela. Par ailleurs, ce plan ne respecte pas les accords gouvernementaux. Est-ce que les trois vice-Premiers bruxellois étaient déjà en affaires dormantes. Il faut abroger le plan Wathelet, et redéfinir la politique aéroportuaire, avec une réduction drastique de l’activité à l’aéroport. Il faudra négocier cela dès la formation du gouvernement. »
Laurette Onkelinx : « Je n’ai qu’un discours. Je suis favorable au moratoire. Si on ne le fait pas tout de suite, le temps de changer ce plan, il se passera des mois voire des années. Je n’aime pas faire un procès en responsabilité, surtout de quelqu’un qui n’est pas ici. Mais le plan Wathelet ne s’est pas fait en discussion conjointe. »
Didier Reynders réclame la suppression du plan Wathelet, « qui est une erreur, qui entraîne des souffrances et des nuisances sur un certain nombre de communes ». « Mais on peut garder un certain nombre d’améliorations apportées dans l’Oostrand. Il faut faire de ce dossier un préalable dans les négociations gouvernementales, tant à Bruxelles qu’au fédéral. »
Olivier Maingain : « Le plan Wathelet viole les accords gouvernementaux et la loi. Tant le Premier ministre que les vice-Premiers peuvent évoquer ça au sein du conseil des ministres. » Didier Reynders intervient, ironique : « Olivier, j’en suis convaincu, un jour, tu siégeras dans un conseil des ministres, tu verras comment ça se passe vraiment. » « je l’espère », rétorque le chef de file FDF. « A court terme, il faudra retirer le plan, et dire tout de suite quelles routes il faut utiliser », insiste Didier Reynders.

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