lundi 19 septembre 2011

3000 TAK à Linkebeek

Quelques milliers de manifestants flamands du TAK, du Vlaamse Volksbeweging et du Halle-Vilvoorde Komitee, ont débarqué dimanche après-midi dans les rues de Linkebeek, qui est une commune flamande à difficultés/facilités/emmerdements perpetuels par des fascistes*.

Les flamingants réclamaient la scission de l'arrondissement judiciaire BHV après celle de l'arrondissement électoral, le maintien des sanctions contre les bourgmestres francophones non nommés et protestaient contre un prix à payer pour la scission de BHV en général.
Comme l'accord de la Saint Corneille est antidémocratiquement secret, il semble impossible de savoir si l'arrondissement judiciaire n'a pas déjà été "splitté"( cfr certaines sources).

* Biffer la mention inutile


Lire aussi:
Les propositions PS
Pas de scission de l'arrondissement électoral de Bruxelles-Hal-Vilvorde sans élargissement de la Région Bruxelloise! Quatre députés PS (Thierry Giet, Karine Lalieux, Yvan Mayeur et André Frédéric) ont déposé mercredi une proposition de loi spéciale visant à élargir le territoire de la Région bruxelloise et à rattacher la commune de Fourons à la Province de Liège.
Cette proposition s'inscrit dans le cadre de la revendication flamande de scission de l'arrondissement électoral de Bruxelles-Hal-Vilvorde. Avec cette proposition, le PS ne veut évidemment pas mettre de l'huile sur le feu.
D'autres solutions que la scission de BHV existent pour répondre à l'arrêt de la Cour d'Arbitrage. Ainsi, en est-il du retour aux circonscriptions antérieures à celles instaurées par la loi de 2002. Le PS a déposé une proposition à ce sujet.
Mais comme la Flandre semble persister dans sa volonté de scinder l'arrondissement, il faut discuter de l'élargissement de la Région Bruxelloise.
Concrètement, le PS propose d'élargir la Région Bruxelloise aux communes suivantes:
les 6 communes à facilités (Wezembeek Oppem, Drogenbos, Kraainem, Linkebeek, Wemmel, Rhode Saint Genèse).
les communes qui répondent, suite à un recensement spécial, cumulativement aux trois critères suivants:


* 10% des habitantsdéclarent vouloir utiliser le français en matière administrative
* 10%de la population active quitravailleen Région Bruxelloise
* 10% des enfants en âge d'obligation scolaire fréquentent une école située en Région Bruxelloise.


Ces trois critères (linguistique, socio-économique et culturel) permettent de rencontrer le souhait du PS d'adapter la frontière linguistique artificielle actuelle à une réalité socio-économique, culturelle et linguistique, qui dépasse de loin le territoire des 19 communes bruxelloises.


Cette extension permet également de créer un lien territorial entre Bruxelles et la Wallonie pour renforcer encore la solidarité naturelle qui unit les francophones de Flandre, de Wallonie et de Bruxelles, et réunir les conditions d'un avenir commun si la Flandre devait un jour opter pour la scission du pays. La frontière linguistique actuelle, qui enclave Bruxelles en Flandre, ne peut devenir une frontière d'Etat!
L'élargissement mettrait fin à une situation profondément injuste qui touche chaque jour les francophones de Flandre, et singulièrement des communes à statut spécial. En effet, les facilités linguistiques, droits acquis des habitants des communes à statut spécial, ne sont pas respectées. Or, la fixation de la frontière linguistique en 1962 était intimement liée à l'octroi de ces garanties.


Contrairement à ce que certains voudraient faire croire, cette proposition ne vise en aucun cas à réduire les droits des Flamands. Au contraire, en plus de consolider l'Etat fédéral, l'élargissement garantirait la représentation flamande à Bruxelles : l'on y intégrerait du même coup de nouvelles populations flamandes. Des avantages pour tous, donc!

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