lundi 31 janvier 2011

Le Godwin point inversé

"Nous en avons marre de ces mises en scène”, 
Bon je suis de nouveau d'accord avec BDW n'en déplaise à @marcelsel


@ParlerLibre À force d'être d'accord avec BDW, un jour, tu devras changer ton pseudo en VrijSpreken si toutefois le mot "vrij" est permis :)

ParlerLibre 
@marcelsel Heeft 'm ook gezegd dat je in B of in W NL moest spreken? Als ik in VL ga, spreek ik VL, in US, Engels, in IT, IT 
 


@ParlerLibre Et vous parlez russe en Russie, arabe en Tunisie et Mauricien à Maurice, comme moi ? #HorsSujetCommeToujours cc @stephrumm

ParlerLibre
@marcelsel #mauvaisefoi comme toujours ou #paranoia comme toujours?


  said:
Quand on choisit comme pseudo 'parler libre' on essaye de ne pas rentrer dans les mêmes monomaniaqueries que ses petits amis, et surtout de ne pas "décider" et répandre l'idée, à plusieurs, que celui qui ne pense pas comme vous est forcément un paranoïaque et un monomaniaque, deux maladies mentales. Les insinuations inlassables et systematiques de toi et ton petit groupe est une méthode qui fut très appréciée par les Staliniens, par exemple. S'appeler parler libre et jouer ce genre de jeu donne toute la mesure du type de liberté que vous défendez, à savoir la votre, exclusivement. Bon vent.

On Monday 31st January 2011, said:
(cc ) Je réponds à tes nouvelles accusations (de feindre et d'insulter) par un twitlong, c'est plus correct pour les suiveurs. Tout d'abord, je ne me souviens pas t'avoir jamais insultée, ou alors, j'étais très en colère.
Je note que tu écris "Twitter reste ouvert à tes joutes, tes feintes, tes sorties, tes insultes". Merci de m'autoriser à continuer à twitter, c'est très aimable.
Tu m'écris aussi "que je ne te serve plus le café dans mon salon — ma TL", ce qui m'informe donc que ta TL n'est pas un lieu ouvert, mais un lieu réservé. J'éviterai donc de te mettre en copie lorsque je te cite, je comprends que mon opinion t'es pénible. Rassure-toi, je n'utiliserai pas la technique qui t'est devenue habituelle (ainsi qu'à quelques autres), celle d'insinuer sans me citer, et sans me mettre en copie, par exemple en retweetant Alain Gerlache (dont je ne connais pas les intentions quant à ce tweet) : "le plus chiant sur twitter, c'est que c'est aussi l'outil idéal pour les monomaniaques qui n'ont rien à y faire". Comme tu m'as ensuite qualifié plusieurs fois de "monomaniaque", j'ose supposer que j'étais au moins l'une des personnes visées. Mais bien sûr, comme vous faites dans l'anonyme, ça va te permettre d'encore me traiter de parano. Bravo, belle technique.
Moi, je ne te ferai pas subir ce genre de choses, je ne suis pas capable de ça, je préfère que les gens que j'attaque en soient dûment informés afin qu'ils puissent se défendre. Je n'y peux rien si tu pètes les plombs dès que je m'oppose à certaines de tes idées. Oui, j'attaque en direct. C'est pour ça que, fatigué des insinuations de ton très proche twittos ("[Marcel Sel] vend ses bouquins dans les hospices et clubs du 3e âge. C'est commercial ;-)" ; "Twitter a ses paranoïaques qui promènent leurs tics et leurs idées fixes comme d'autres sortent leur chien" ; puis, comme je lui demandais d'avoir le courage de me cibler ouvertement : "Tolérance : c'est quand on connaît des cons et qu'on ne dit pas les noms. (Pierre Doris)" j'en ai eu par-dessus la tête de ce genre de sous-entendus et de cette hypocrisie de jésuite donneur-de-leçons-en-douce. J'ai donc écrit à Charles que j'étais plus couillu que tolérant, et lui ai dit, de face, publiquement, asséné qu'il était un grand, un immense con. C'est là je crois la seule insulte que j'aie proféré à la Bricman Generation dont tu sembles être devenue la passionaria. Enfin, si j'ai quelquefois interprété tes tweets, tu ne l'as pas moins fait des miens, par exemple en faisant mine de comprendre, parce que je critiquais votre penchant de tout mettre sur le dos de la particratie, que je trouvais celle-ci formidable (ce qui n'est pas le cas), ou encore, après un tweet où je te disais (après que tu eus qualifié Quatremer de degré zéro du journalisme) : "gratifier un journaliste français de 1er plan de "degré zéro", c'est quand même un peu viser le journalisme français. #jetrouve", tu me répondais brutalement "ça suffit: tu provoques pour te faire mousser, et tu es de la derniere malhonneteté intellectuelle." Là, ce n'est même plus de l'interprétation, c'est carrément du procès d'intention. mais bon, c'est toi qui vois.
Rassure-toi donc, je ne vais pas te viser comme tu le fais généralement à mon égard, à savoir suffisamment subtilement pour pouvoir me qualifier ensuite de paranoïaque, mais pas trop non plus, pour que ton auditoire bricmanien puisse rire sous cape. Rassure-toi encore, je ne mettrai pas en parlant de toi de hashtag #monomaniaque #parano #penséeunique #troll ou encore #trollémiste (Barnum) ou #mauvaisefoi (on peut établir le cercle paminien de twittos rien qu'en regardant qui m'a un jour accusé de "mauvais foi" ; ça doit voler bas en DM ou en RL !) et ne parlerai pas de manipulation. Contrairement à toi, je ne suis pas psychanalyste twitteridien de vocation, et j'ai gardé à l'esprit qu'attribuer à son opposant une maladie psychiatrique afin de le décrédibiliser était une technique très prisée dans l'URSS de Staline ou la Chine de Mao. Je l'évite donc à tout prix. Mais bon, là encore, c'est toi qui vois.

Tout ceci, avec copie aux éventuels intéressés (je répète qu'en ce qui concerne Alain Gerlache, je ne suis pas du tout sûr qu'il parlait de moi et je ne le met en copie que du fait de ton RT, qui est arrivé à un moment dans la TL où il s'agissait assez clairement de moi) afin qu'ils puissent se défendre, nuancer, répondre. Tout en te priant de transmettre à ton entourage qu'il serait bon qu'ils cessent de me prendre pour cible de leur marcèlement textuel (Bricman ayant lancé les hostilités il y a quelques mois en me traitant de "francophonissime déjanté" alors que je ne lui avais absolument rien fait). Cela dit, ne t'inquiètes pas, je ne réagirai plus aux attaques que ton petit groupe mènerait encore sans me citer, en sous-sol, car je me vois plutôt jouet en ut. Et je terminerai sur cette note fondamentale, car, l'ignorais-tu, Sel a l'ut final.

Lire aussi:
Décryptage: la nov’langue de la politique belge

Durant le travail de Vande Lanotte, c’était motus et bouche cousue.
Après 290 jours (un truc du genre, en comptant élections+négos), je pense mieux connaitre le système politique belge que celui de mon propre pays. Et surtout, ses politiciens et leurs discours.
Alors, voici, cher lecteur, un dictionnaire pour traduire le sens caché « du belge de crise« .
« Nous étions sur le point de trouver un accord » = « Dommage que les négociations soient rompues, on rigolait bien, l’ambiance était bonne ».
« On ne peut pas attribuer l’échec à quelqu’un ou à un parti » = « ce n’est PAS de MA faute. C’est de la faute de L’AUTRE ».

Autisme, quand tu nous tiens ...

Phineas_Barnum "vainqueur des élections du 13 juin" : concept devenu autistique #NeverGov

«On ne peut plus attendre. Les citoyens sont en droit d'avoir un gouvernement qui prenne des mesures de soutien à l'emploi, de relance de l'économie, de réforme de notre système de pensions» 


Un comble pour un homme qui s'est entêté dans le suicide plénier par asphyxie d'un pays ...


Lire aussi:
De Wever: "Pas de réforme sans toucher à la Sécu"

 
"Dire qu’on peut réformer l’Etat sans toucher à la Sécu, c’est dire qu’on ne peut pas réformer du tout".
Bart De Wever constate l’impasse et attend ce que vont donner les consultations royales. Il revient sur les événements des dernières semaines pour "La Libre".
Qui est responsable de l’échec de Vande Lanotte ?
On ne doit pas attribuer l’échec à quelqu’un ou à un parti, mais plutôt à la situation. On a eu l’opinion des électeurs en juin et on a probablement sous-estimé la difficulté. Le PS est le plus grand parti chez vous. Il a le droit d’avoir ses idées. Qui suis-je pour juger le PS et ses électeurs, mais la N-VA est tout à fait le contraire du PS dans chaque matière. Certes, nous n’avons pas de majorité absolue, mais même le reste de l’opinion publique est différent. Ecolo et CDH sont proches du PS et sur l’institutionnel, le CD&V et le VLD sont plutôt proches de nous. Je ne parle même pas du Vlaams Belang et de la liste Dedecker qui sont encore plus radicaux. Quand on juxtapose tout cela, on voit bien qu’on a un grand problème. Deux démocraties dans un pays c’est unique au monde. L’autonomie est une solution pour ce problème. Après sept mois on est devant les partis francophones qui disent qu’ils réalisent qu’on est différent, mais qui ne veulent pas de réforme de l’Etat en profondeur. Si on veut une gestion socio-économique de gauche, qu’on le fasse en Wallonie, mais qu’on ne nous impose pas de faire la même chose en Flandre.
Certains reprochent à Di Rupo un manque d’implication. C’est votre sentiment ?
On était plutôt optimiste quand on a commencé le triumvirat. Je ne dis pas que Elio était d’accord sur le "less is more", mais il était ouvert. Le climat s’est rapidement dégradé. C’est vrai qu’on n’aurait jamais dû parler publiquement de l’Onem. Mais il y a un autre problème : le CDH et Ecolo n’étaient plus mentalement dans le jeu. Elio n’a pas eu l’opportunité de chercher des ouvertures car ça a pété partout. La deuxième semaine, on a été paralysé par la manifestation, c’est un paradoxe. Côté flamand j’ai directement senti que ce n’était pas grand-chose mais, du côté francophone, c’était l’inverse. Il y avait une nervosité. On espérait une accélération après dimanche, mais la manif, c’était la fin de tout. La vérité, c’est qu’Elio Di Rupo a vite remarqué que ça ne marcherait pas côté francophone. Il a perdu espoir.
Vous avez dit un jour que celui qui voulait devenir Premier ministre devait trahir sa communauté.
Je pense que les francophones ont perdu l’habitude d’avoir un Premier ministre. Le Premier ministre doit s’intégrer dans le système, devenir le Premier ministre de tous les Belges. Pour Leterme, ça a été très dur. Maintenant, le Flamand, c’est moi, mais je ne veux pas le "16", je ne veux pas être comme Verhofstadt ou Leterme. J’ai dit aux francophones qu’ils pouvaient avoir le "16" si cela aidait à provoquer le changement.
Ça n’a pas marché…
Non, mais c’est un peu bas de dire que c’est la faute à M. Di Rupo. C’est un mensonge.
La confiance entre vous est encore possible, selon vous ?
Je ne sais pas où il veut aller maintenant. Il faut que je lui parle. Mais ma première impression n’est pas bonne. Un gouvernement avec tout le monde, je ne sais pas si c’est le but.
Avec Vande Lanotte, on avançait sur la loi de financement, non ?
On n’a pas d’accord. Mais le mérite de Vande Lanotte, c’est qu’il a trouvé une mécanique pour l’autonomie fiscale des Régions. Mais ce n’est qu’une partie de la loi de financement. Avec le "less is more", tout le monde y gagnait. Mais commencer une négociation sans être sûr d’aboutir, ce n’est pas utile, surtout après six mois. C’est d’ailleurs pour cela qu’on avait refusé la note.

L'espérance de vie atteint en Belgique : 79,8 ans

En dix ans les hommes ont vu leur espérance de vie augmenter de 2 ans et trois mois.
Pour les femmes, la gain d'espérance de vie n'est que d'un an pour la même période.
  • 79,8 ans en Belgique
  • 80,7 ans en Flandre (hommes : 78,1 ans / femmes : 83,1 ans)
  • 79,6 ans à Bruxelles (hommes : 76,7 ans / femmes : 82,2 ans )
  • 78,4 ans en Wallonie (hommes : 75,4 ans / femmes : 81,2 ans)

L'article 6, l'arrêt Salle 12

Jean-Pierre Buyle, bâtonnier au barreau francophone de Bruxelles :
"L'article 6 de la convention européenne des droits de l'homme parle de procès équitable. Or, tout procès équitable suppose l'assistance des justiciables lors du premier interrogatoire par un avocat


Le premier interrogatoire d'une personne n'est PAS un procès, et aucune loi n'impose (encore) la présence d'un avocat dans le droit belge. #Fail


Lire aussi:
Près de 80 % des dossiers traités par le parquet de Bruxelles ont trouvé une issue

Près de 80 % des dossiers entrés en 2010 au parquet de Bruxelles ont trouvé une issue, s’est réjoui vendredi Bruno Bulthé, procureur de Roi de Bruxelles. En 2010, 131.295 affaires ont été introduites au parquet de Bruxelles. 80 % d’entre elles ont ainsi été citées directement devant le tribunal correctionnel ou de commerce, déférées devant un juge d’instruction, fait l’objet d’une transaction ou classées sans suite. De 30.000 à 35.000 dossiers ont été introduits en 2010 à la section Jeunesse. L’année dernière, plus de dossiers ont été sortis qu’introduits au parquet de Bruxelles, malgré un manque d’effectif dénoncé par le procureur du Roi de Bruxelles.

dimanche 30 janvier 2011

Onkelinx à Controverse

lvb
Het obsceen gebaar van Laurette Onkelinx naar senaatsvoorzitter Danny Pieters: http://lvb.net/item/8906 #controverse #begov



Phineas_Barnum
.@lonkelinx qui gueule sur #controverse (comme d'hab') #pauvredémocratie  

 

Phineas_Barnum
.@lonkelinx qui monopolise 30% du temps sur #controverse se plaint (à tort) de Danny Pieters qui monopoliserait 50% du temps #fail 



Phineas_Barnum
.@lonkelinx : "Le PS est un parti qui respecte ses partenaires" #controverse #pourmémoire


Phineas_Barnum
Une spécialiste en #communication qui ne relève pas le cas pathologique #onkelinx sur #controverse ? #Fail



Phineas_Barnum
@stephvs Je présente mes excuses au peuple belge pour le comportement de @lonkelinx #controverse


Phineas_Barnum
 Et sans le son, cela reste encore soft ... RT @ludelory #controverse : L'image du jour, un geste obscène http://lvb.net/item/8906 via @lvb

alain2B
@Phineas_Barnum très complémentaire en définitive du fameux "dans mon dos c'est mon c..." cc @ludelory @lvb  


 EDIT à 17:27








Lire aussi:
De middenvinger van Laurette Onkelinx

Spektakel, vanmiddag in het politieke discussieprogramma Controverse op RTL-TVI.  De beheerste en rationele wijze waarop gentleman en senaatsvoorzitter Danny Pieters in vrijwel accentloos Frans het N-VA-standpunt uiteenzette, werkte sommige Franstalige politici danig op de zenuwen, in het bijzonder PS-vice-premier Laurette Onkelinx.  Toen er een e-mail werd getoond van een Franstalige kijkster die het jammer vond dat ze niet voor de N-VA kon stemmen, ontbond minister Onkelinx al haar duivels. In de hitte van het debat zwaaide ze verschillende keren met haar middenvinger naar Pieters. Een gebaar dat in de westerse cultuur al sinds de oude Grieken en Romeinen aanzien wordt als een obsceen gebaar en een grove belediging.

US Vs World

Street Art: Plucking pennies

samedi 29 janvier 2011

"ca m'énerve"

Le chemin est le bonheur


Il n'y a pas de chemin vers le bonheur; le chemin est le bonheur - Bouddha

Métro.bxl peu sûr ...

Brigitte Grouwels:
Le nombre d’agressions physiques dans les 69 stations de métro de la capitale a augmenté de 40 % au cours des neuf premiers mois de 2010.

Le nombre d’interventions pour troubles de l’ordre public est passé de 4.083 à 4.275 !?!

Le nombre d’agressions physiques commises au cours des trois premiers trimestres de l’année dernière et enregistrées a atteint le nombre de 649, alors qu’il était de 466 pour la même période de l’année 2009. C’est surtout le nombre de bagarres qui est en hausse.

Ce sont les stations Simonis à Koekelberg et Bockstael à Laeken qui sont les plus problématiques.

L'exigence du respect de formalités

La Cour d'appel de Mons vient d'indiquer dans un arrêt qu'il n'y avait pas lieu pour les francophones des communes à facilités de devoir passer par une demande répétée pour obtenir leurs documents administratifs en français.

Plus précisément, la Cour d'appel a rendu un arrêt défavorable à la Communauté flamande opposée à des contribuables francophones de la périphérie de Bruxelles, qui avaient refusé de s'acquitter d'une taxe régionale au motif que la demande leur avait été adressée en néerlandais.

En effet, d'après la Communauté flamande qui se justifie sur base des circulaires, dites Peeters (et Maertens),  les francophones habitant une commune à facilités doivent effectuer une demande s'ils souhaitent avoir copie en français d'un document officiel qui leur est envoyé en premier néerlandais.

La Cour d'appel de Mons a indiqué dans son arrêt que la Communauté flamande "sous couvert d'une interprétation restrictive, ajoute au texte de la loi "l'exigence du respect de formalités" que celle-ci ne prévoit pas, à savoir l'introduction d'une demande, la réitération de cette demande pour l'obtention de chaque acte administratif, et lorsqu'il a été satisfait aux deux conditions qui précèdent, la traduction en langue française du document initialement rédigé en langue néerlandaise".
Elle a donc qualifié de "commentaires législatifs sans valeur réglementaire" les circulaires du gouvernement flamand qui précisent les facilités linguistiques dans les communes à statut spécial.

vendredi 28 janvier 2011

"Tout le monde a une Rolex"

Je ne suis pas refroidi

Phineas_Barnum @Le_Bux Il nous a déjà chanté la même chanson pendant 7 mois ".@eliodirupo
"Je ne suis pas refroidi par les reactions du CD&V et de la N-VA"

   
#KiaVdi (5 oct 10) Le « plan B , auquel « il faut réfléchir plus que jamais »




Lire aussi:
Union nationale? Pas avec la N-VA
Il y a peu de chances que les nationalistes acceptent la proposition d’Elio Di Rupo. En revanche, les libéraux francophones répondent “présent” à l’appel socialiste.
Elio Di Rupo joue son va-tout, cette fois
Avec « son » gouvernement d’union nationale, Elio Di Rupo tente un quadruple coup.


1. Il trace une voie pour sortir de l’impasse actuelle. Un geste positif, le premier depuis plusieurs semaines. Une tentative de réponse à une crise inédite. Elle tranche avec les discours des dernières heures qui se contentaient d’acter l’échec et l’impuissance. Quel que soit le sort que réserveront à son idée les autres partis, Elio Di Rupo a le mérite de lancer une idée.


2. Il reprend, au nom des francophones, l’initiative. Les partis flamands, en chœur, ont reproché aux francophones leur attitude par trop défensive. PS, Écolo et le CDH ne seraient pas assez ouverts aux propositions sur la table, abuseraient du « non » principiel et, surtout, manqueraient cruellement de projet(s). Les intéressés s’en défendent… Mais, surtout, sont en droit de rappeler que ce sont les partis flamands qui ont imposé de négocier la réforme de l’État préalablement à la discussion d’un accord gouvernemental. Une exigence qui ralentit voire paralyse la constitution du gouvernement… Elio Di Rupo renverse la donne : la réforme de l’État n’est pas pour demain, le pays ne peut plus attendre, il est plus urgent de gouverner le pays que de le réformer. C’est, depuis toujours la thèse francophone ; le temps, la pression des marchés et de la rue pourraient, espère le président du PS, rallier des esprits flamands raisonnables à sa cause.


3. Il répond à la mobilisation citoyenne… Le boulevard de l’Empereur, toujours très à l’écoute des citoyens, n’a pas manqué de capter les signes de lassitude, de ras-le-bol, de colère, parfois teintés d’antipolitisme, qui se multiplient. Elio Di Rupo veut montrer qu’il a compris le message : les urgences sont sociales, économiques autant qu’institutionnelles, martèle-t-il.


4. Il espère redorer son blason. Quelque peu terni, ces dernières semaines dans la presse flamande. Où l’on a beaucoup dit et écrit que le président du PS « ne se comportait pas en Premier ministre potentiel parce qu’il ne mettait rien sur la table ». Mercredi soir, plusieurs formations du Nord du pays dénonçaient son « apathie ». Des propositions, en voici, rétorque en quelque sorte Elio Di Rupo. Qui joue là son va-tout.

jeudi 27 janvier 2011

Discours lénifiant

Phineas_Barnum @demotterudy La #Pravda d'une époque était plus crédible & fiable que le discours lénifiant de certains de nos Grands Leaders Charismatiques

Au matin du jour de la démission du conciliateur Johan Vande Lanotte, Rudy Demotte, Ministre-Président de la Communauté Française était l'invité de Matin Première ...

INVITE : Rudy Demotte
Ministre-Président Wallonie et Communauté Française
JOURNALISTE : Philippe Walkowiak
Georges Lauwerijs : - Wallons et Bruxellois, ont-ils encore un projet en commun ? Philippe Walkowiak, nous posons la question ce matin à Rudy Demotte, Ministre-Président de la Communauté Française.
PHW : - Rudy Demotte, bonjour.
RD : - Bonjour.
PHW : - Alors une nouvelle structure est née, elle s'appelle Commission Wallonie-Bruxelles mais elle reste assez discrète pour l'instant sur ses objectifs, elle reprend les représentants des 4 principaux partis politiques de la Communauté. C'est donc vous qui
allez présider cette Commission, qui devrait servir si on a bien compris à savoir comment on va organiser les compétences qui vont être transférées quand les négociateurs fédéraux auront fini de négocier, donc pour l'instant, ça ne sert à rien ?
RD : - Pas du tout ; ça sert aussi à mettre en oeuvre un certain nombre de mécanismes qui s'intéressent, vous vous m'en excuserez, mais aux citoyens notamment sur la question des coûts. Organisation à Bruxelles en Communauté Française, en Wallonie, nos institutions, on se pose souvent la question sous l'angle politique, alors évidemment, il faut un projet politique. Mais il y a aussi la salle des machines ; c'est comment organiser les services pour qu'ils coûtent moins cher. C'est comment essayer d'organiser les compétences pour que la manière dont elles sont exercées rendent immédiatement service aux gens parce qu'au coeur de tout cela, c'est quand même la qualité de la vie. En termes d'économie, comment peut-on faire en sorte que les formations soient mieux adaptées aujourd'hui aux besoins des gens. Tout ça n'attend pas la réforme institutionnelle ; on peut commencer aujourd'hui.
PHW : - Donc ça va déjà toucher des compétences qui sont déjà du ressort de la Région, de la Communauté ?
RD :-Exactement. Et c'est une des raisons pour lesquelles, je vais vous dire, Monsieur Walkowiak, nous voulons le faire de manière discrète. On a suffisamment,
PHW : - Pourquoi de manière discrète ?
RD : - Mais parce que, pour être efficace, ça ne se passe pas dans de grands débats publics, on l'a remarqué.
PHW : - Mais ça veut dire aussi que ce n'est pas une Commission qui est installée pour essayer de définir un projet francophone ?
RD : - Alors ça, c'est un des débats possibles ; donc maintenant, on est devant une question, un point d'interrogation, quand vous commentez l'actualité, personne ne peut annoncer exactement ce qui va advenir le lendemain. Aujourd'hui, on sait que Monsieur Vande Lanotte rencontre les partis flamands, ça va durer 5 heures, voilà,
PHW : - Ils vont parler cet après-midi mais demain, on ne sait pas ce qui se passe ?
RD : - On ne sait pas demain ce qui va se passer ; ce qu'on espère tous, c'est qu'à un moment donné, on va avancer parce que c'est quand même long, très, très long.
PHW : - Avancer sur quoi, par exemple ?
RD : - Si sur les compétences, on dit, voilà les paquets de compétences qui peuvent effectivement être transférés à des entités, dans telle et telle logique financière et qu'on dit, tiens, on va commencer à réfléchir, on n'a pas encore pensé à le faire, il est évidemment très tard pour accueillir ces compétences dans nos structures wallonnes et bruxelloises. C'est la raison pour laquelle, ce groupe a aussi une mission qui est une mission de veille mais pas une veille passive, on se croise les bras, en disant, on va bien voir ce qui va se passer et puis on verra, non,
PHW : - C'est une manière de dire, si on nous transfère la Justice,
que va-t-on faire avec cette Justice qu'on va recevoir, par exemple ?
RD : - Exactement.
PHW : - Quitte à ne pas la recevoir ?
RD : - Si on nous transfère de nouvelles compétences, quels que domaines que ce soit ; il faut savoir comment on va l'organiser, il faut aussi être prêt sur le plan des structures, enfin, c'est un boulot quand même considérable.
PHW : - Mais par exemple, on sait que sur la table, est pour l'instant la régionalisation de l'Emploi, tel que le veut la NVA. Vous êtes prêt à recevoir cette compétence-là ?
RD : - Ecoutez, on entend que la NVA veut ça ; on entend que le CD&V veut autre chose et peut-être encore un tiers, autre chose. Alors nous, nous ne sommes pas là pour dire, tel champ de compétences est celui auquel on se prépare. On se prépare à, avec beaucoup de souplesse, d'ailleurs, à accueillir en fonction du résultat des négociations, les compétences qu'on nous donnera. Pas celles que nous pouvons prévoir aujourd'hui à l'avance. C'est d'ailleurs un des points sur lesquels, notre stratégie se renforce aujourd'hui. Je n'ai pas peur de dire que l'idée, c'est d'avoir des lignes de fortification francophone ; c'est d'avoir des lignes dans lesquelles, on dit, mais on se sent mieux, pas dans nos murs parce que c'est vrai que la fortification, vous allez dire qu'on est enclos, mais dans l'espace institutionnel, qui est le nôtre, on peut exercer nos compétences sans avoir peur. Parce qu'un des messages qu'on a quand même adressés à la population et à tout qui s'intéresse à la vie politique en Belgique aujourd'hui, c'est que nous n'avons pas peur de notre avenir, nous devons le saisir, alors ce projet, on veut
l'entreprendre ensemble, on veut l'entendre.
PHW : - Est-ce qu'il n'aurait pas fallu faire ça plus tôt, même avant les élections ? On cherche toujours quel est le projet francophone, quelles sont les compétences que vous pourriez demander, qu'il serait souhaitable de voir transférés à la Région ou à la Communauté ?
RD : - Ecoutez, plus tôt, c'est trop tôt. Plus tard, c'est trop tard ; non, le juste moment, c'est quand on le fait et on a envie de le faire maintenant.
PHW : - Vous êtes donc prêt à recevoir l'Emploi comme compétence?
RD : - Ecoutez, si j'avais la conviction que c'était la clef de voûte par laquelle, on arrive à un accord avec des modalités à discuter entre Francophones et Flamands en transférant des moyens suffisants, en n'ayant pas des mécanismes de responsabilisation qui sont cachés derrière en réalité une vérité strangulatoire, écoutez, que ce soit ça ou autre chose,
PHW : - Johan Vande Lanotte l'avait proposé lui-même en 2005,
RD : - Le jour où il y a un accord sur les matières qui font l'objet de cette discussion entre Flamands et Francophones, nous, on les accueille. Ce qu'on demande, c'est simplement qu'il y ait aujourd'hui un dispositif qui va permettre de sauter tout de suite sur la balle quand elle sera dans notre camp.
PHW : - Est-ce que vous n'avez pas intérêt à être plus pro-actif à dire, on veut ça, on veut ça, plutôt que d'attendre ici que les choses vous arrivent ?
RD : - Ecoutez, si on dit ce qu'on veut aujourd'hui, on peut dire clairement que nous souhaitons que ce pays sorte de l'ornière et qu'on nous donne enfin une chance de pouvoir continuer à faire ce qu'on est en train de faire. Alors, je rappelle que du côté wallon, aujourd'hui, on a entendu que les chiffres de la Belgique n'étaient pas nécessairement aussi mauvais qu'on ne le pensait sur le plan financier ; sur le plan économique, la Wallonie tire plutôt son épingle du jeu, ce qui est une bonne chose. Parce qu'on a souvent accusé la Wallonie d'être en retard de développement. Aujourd'hui, elle est en train de tirer son épingle du jeu notamment en emploi, de création d'activités économiques, qu'on nous donne des outils pour poursuivre cela.
PHW : - C'est aussi, cette Commission, un endroit où on pourra éventuellement préparer ce fameux Plan B dont on ne parle plus, dont on parlait il y a quelques mois, à savoir, si ces négociations pour l'instant, tout le monde est un peu pessimiste sur leur orientation, ça veut dire que c'est aussi dans cet espace qu'on va pouvoir préparer un éventuel Plan B ?
RD : - Nous avons clairement décidé d'habiter la maison Belgique. Et donc tout ce qui se fait, c'est dans le cadre de ce toit, de cette structure faite hier, qu'est la maison de Belgique.
PHW : - Et si le toit s'envole ?
RD : - Mais écoutez, nous sommes là pour tout de suite recouvrir le toit, pour prendre des mesures, poser les bâches là où il faut, réentreprendre, construire s'il le faut, une nouvelle annexe, on est vraiment dans une logique de positionnement positif. On n'est pas là pour dire, c'est la cata, mais c'est comme une assurance. Si effectivement demain, il y a des intempéries qui nous mettent en difficultés, il faut tout de suite pouvoir répondre en reprenant l'initiative.
PHW : - Il y a déjà eu, il y a peu, donc après la crise institutionnelle de 2007, un groupe Wallonie-Bruxelles qui s'était mis en place. Il avait été très loin dans un premier stade, on parlait même de régionalisation de l'Emploi, de régionalisation de l'Enseignement, de l'élargissement de Bruxelles. Et puis in fine, on a débouché un peu en vitesse sur un texte qui était assez vide de substance notamment dû aux tensions entre PS et MR. Donc est-ce qu'effectivement, la réflexion va très vite très loin dans un premier temps et puis, on coïnce un moment parce qu'entre journalistes et communautaristes, on s'oppose ; parce qu'il reste des rivalités politiques ?
RD : - C'est terrible, ce qu'on a la mémoire courte, pas vous, mais en général. Souvenez-vous des discussions d'il y a 5 ans. Là, c'était un clivage entre régionalistes et communautaristes, épouvantable, ce qui explique d'ailleurs que les Francophones étaient incapables d'avancer en rang plus ou moins uni aujourd'hui. Les Flamands sont les tenants essentiellement de la thèse communautariste. Et même si du côté francophone, on tient évidemment à l'unité entre Francophones bruxellois et wallons, on sent bien que c'est quand même la base d'appui sur les Régions, qui est aujourd'hui notre marque de fabrique, c'est quand même un changement qui n'est pas dû seulement aux négociations avec les Flamands. C'est parce qu'entre nous, on s'est rendu compte que l'outil territorial des Régions, l'outil institutionnel des Régions,
PHW : - Il y a 3 ans, vous plaidiez avec Charles Picqué pour une Fédération Wallonie-Bruxelles ; elle en est où, cette Fédération ?
RD : - On a quand même pas mal avancé, quand on voit qu'aujourd'hui, on a pas mal, enfin des organes communs, communautaires et régionaux, que dans la déclaration de politique régionale wallonne, pour donner cet exemple, on cite plus de cent fois Bruxelles comme ligne de mire. On a intégré Bruxelles dans le plan Marshall-deux points-vert pour plein de dispositions. On a vraiment fait des progrès monumentaux dans le rapprochement de Bruxelles-Wallonie. Et surtout, entendez aujourd'hui, qui défend le plus Bruxelles ? Alors avec Charles Picqué qui est vraiment un ami et un homme que je trouve extraordinaire, qui défend avec force et vigueur Bruxelles, mais à côté de Bruxelles, qui entend-on le plus pour défendre Bruxelles ? Ce sont les Wallons. Les Wallons tiennent effectivement à ce que cette Région bruxelloise au même titre que la Wallonie, soit respectée et reçoive des moyens. Et ça, c'est quand même quelque chose d'important par rapport à l'opinion publique.
PHW : - On a aussi en effet l'impression que les Wallons obtiennent plus à Bruxelles, que l'inverse, que les Bruxellois obtiennent de la Wallonie ?
RD : - Ca, je n'en suis pas sûr. On en a fait beaucoup de commentaires, aujourd'hui, les Bruxellois flamands et francophones, doivent reconnaître que quand même en terme de positionnement public, ce sont les Wallons qui disent, nous tenons absolument à ce que vous ayez votre reconnaissance pleine et entière. Or, ça, c'est objectivement indépendant de tout affect, de toute affection, un fait.
PHW : - Mais est-ce que les Bruxellois ne préfèrent pas rester entre eux que de créer ce lien avec la Wallonie ?
RD : - Mais rester entre eux et travailler avec la Wallonie, l'un n'est pas contradictoire avec l'autre. Chacun doit s'autonomiser parce qu'il doit se prendre en charge et prendre l'initiative mais dans le même temps, il y a un espace de réflexion qui dépasse un peu les limites des territoires régionaux, c'est ça que nous voulons construire. Dans la maison Belgique, il y a aussi des chambres communes.
PHW : - Et justement ces chambres communes vont être abordées dans cette Commission, vous allez commencer par, hier, vous avez installé cette Commission, quel est le premier point qui sera à l'ordre du jour de la prochaine réunion ?
RD : - Mais d'abord, c'est, c'est pas une question de dénomination parce qu'on a souvent dit, Fédération Wallonie-Bruxelles, ce qui d'ailleurs avait été accepté dans les grandes lignes, lors du précédent groupe de travail. Mais c'est ce qu'il y a derrière, donc si demain effectivement, on accepte la dénomination et on en fait à un moment donné, un thème de combat unique, il y a effectivement ce que veut dire ce concept, c'est une logique pas seulement de deux Régions qui veulent cohabiter mais développer un ensemble de projets communs. Et sur les projets communs, il faudrait quand même s'entendre.
PHW : - Oui, mais il faudrait s'entendre aussi concernant Bruxelles, avec la Flandre et là, ça ne sera pas simple ?
RD : - Ah mais attention, Bruxelles, c'est pas seulement une Région au sens classique du terme. C'est aussi un espace métropolitain et on voit que dans certaines Régions, Lille-Courtrai-
Tournai, Maastricht-Liège, nous avons aujourd'hui des phénomènes de dépassement des frontières au sens où le développement économique exige et Bruxelles est également dans ce positionnement de devoir dépasser cette frontière.


 

“Oui Sophie, je t’ai harcelée, mais tu le méritais”

 
Une plainte à l’auditorat du travail de Bruxelles ... "à caractère administratif" ?!? (conseillée par ؟ )

622.039 nouvelles structures.fr

Création d'entreprise ne signifie pas création d'emplois


Malgré une forte "natalité", 95% des créations d'entreprises en France se fait sans salarié, et le nombre d'emplois marchands réellement créés plafonne à 100.000.

«On a vu dans le passé que les créations d'entreprises avaient tendance à augmenter lors de périodes de chômage de masse», rappelle Eric Heyer, économiste à l'OFCE. Si certains se réjouissent des 622.039 nouvelles structures recensées par l'Insee en 2010 — un "boom" de 7,2% par rapport à 2009 qualifié de "nouveau record" —, celui-ci n'est ni synonyme d'activité, ni de regain de vitalité de l'emploi, mais de bricolage...

Car derrière la quantité, c'est la qualité qu'il faut observer. Or, dans le détail, l'Insee signale que 359.699 d'entre elles — soit près de 60% du total — furent des auto-entreprises, dont on connaît les limites et les dérives. L'Institut confirme qu’«environ la moitié des auto-entrepreneurs ne réalise pas de chiffre d'affaires l'année de la création» et que la plupart d'entre eux (qui sont chômeurs, retraités ou salariés) se lancent dans l'aventure afin de dégager un complément de revenu dont la moyenne s'élève, s'ils ont déjà vendu ou facturé, à… 738 €/mois.

Un nouveau stade.cdH.bxl

Phineas_Barnum
Le #cdH bruxellois veut construire "un nouveau stade
national à Bruxelles" ! ;-((


Lire aussi:
Bruxelles: le cdH veut plus de rotation dans le secteur du logement social

Le groupe cdH du parlement bruxellois souhaite que la Région-capitale mette les bouchées doubles pour instaurer le bail à durée déterminée dans le secteur du logement social, qui croule sous le poids des listes d'attente, alors qu'il présente un taux de rotation très faible.

Cette revendication figure au rang un des 11 projets que les 11 députés régionaux, emmenés par leur chef de groupe Céline Fremault, ont annoncé mardi défendre prioritairement en 2011.

Au cours d'un déjeuner de Nouvel an, Céline Fremault a également demandé un coup d'accélérateur pour la mise en place de grilles de loyers de référence, un instrument qui devrait permettre de modérer les loyers et de développer l'allocation loyer.

Autre objectif du cdH à Bruxelles: augmenter le nombre de gares RER prévues à hauteur de l'objectif fixé par le gouvernement bruxellois (42).

Au-delà des négociations institutionnelles en cours, les députés bruxellois du cdH veulent que le ministre-président bruxellois ouvre une phase de négociations actives sur la répartition des compétences Région-communes.

Malgré l'échec de la candidature belge à l'organisation de la coupe du monde de football 2018, le cdH veut au plus vite une réunion des acteurs concernés pour construire un nouveau stade national à Bruxelles à cet horizon.

Parmi d'autres projets, les élus cdH ont dans le viseur plusieurs mesures en matière d'aide aux personnes: favoriser davantage l'emploi de personnes handicapées, construire une nouvelle auberge de jeunesse à Bruxelles et créer une maison de répit pour les personnes handicapées.

André Antoine: équilibre budgétaire en 2014

Si les deux entités poursuivent dans cette voie, leur solde de financement serait positif de 9 millions d'euros en 2014.
La Communauté française et la Région wallonne atteindront l'équilibre budgétaire en 2014, a annoncé mardi le ministre du budget des deux entités, André Antoine, soit un an plus tôt que ce qu'impose l'accord auquel ont abouti le fédéral et les entités fédérées en 2009.
En 2010, les deux entités ont fait mieux que prévu. La Région wallonne et la Communauté française ont terminé l'année avec un écart positif respectif de 124 millions d'euros et 5,6 millions d'euros par rapport à l'objectif assigné en vue retrouver l'équilibre budgétaire. Si les deux entités poursuivent dans cette voie, leur solde de financement serait positif de 9 millions d'euros en 2014, de manière consolidée, ainsi que l'autorise l'accord de coopération: le solde serait positif en Région de 177 millions et négatif en Communauté de 168 millions."Toutes choses restant égales, au moment des élections, nous pourrons nous présenter devant l'électeur en annonçant: dépenses = recettes", a souligné M. Antoine (cdH).

Selon le ministre, la Région wallonne et la Communauté française ont anticipé de la sorte l'appel lundi par le Roi à faire mieux que les objectifs européens."Sire, ce que vous avez souhaité, nous l'avons réalisé", a dit M. Antoine.

La réalisation des objectifs budgétaires avec un an d'avance suppose que la loi de financement des entités fédérées, objet d'âpres discussions communautaires, ne change pas d'ici là. Le ministre se montre confiant à cet égard. Si les partis flamands et francophones aboutissaient à un accord, il faudrait encore le couler dans des textes de loi, conclure des accords de coopération et tenir compte d'une période transitoire.

Selon M. Antoine, ces bons chiffres francophones ont toute leur importance dans le débat institutionnel."Dans puzzle qu'est notre pays, la moindre pièce qui fait défaut handicape le tableau final et agace nos partenaires, en particulier au nord du pays", a-t-il fait remarquer.

mercredi 26 janvier 2011

Rien à déclarer


"Rien à déclarer", version ;-)))
 
Le saviez-vous? : Pour la sortie de "Rien à déclarer", l' va dépenser 246.000€ pour la promo du film... dans le Hainaut !
 
C'est l'Office de Promotion du Tourisme, pour la Wallonie et Bruxelles. Une bande de caves incompétents :-/
 
Je comprends mieux pourquoi remerciait il y a quelques jours...
 
En effet, il devait changer de nom, mais avec une AG de près de 400 membres, c'est une usine à gaz ingérable
 
Le ministre de tutelle est Paul , pour les autres détails, je ne les connais pas tous malheureusement
 

Prisons : condamnation de la France

La Cour européenne des droits de l'homme a rendu le 20 janvier 2011, à l'unanimité, des décisions condamnant la France pour ses pratiques pénitentiaires dans deux procédures engagées par des détenus avec le soutien de l''Observatoire.frr international des prisons (OIP).
Le régime disciplinaire, les fouilles corporelles et l'absence de recours effectifs afférents se trouvent critiquées par les juges de Strasbourg.



Archives:
Composition sociologique des prisons


Phineas_Barnum
Composition.be sociologique des établissements carcéraux:
40 % d’étrangers et 40 % d’origine étrangère
via @MModrikamen


Phineas_Barnum
La population pénitentiaire est majoritairement masculine : il y a seulement 4% de femmes

En 2009, le nombre de détenus de nationalité étrangère représentait 42,6 % de la population carcérale dans notre pays. La proportion d'étrangers vivant en Belgique approche les 10 %.
Au total, des ressortissants de plus de 120 pays ont été détenus en 2009 en Belgique.
D'un autre côté, le SPF Affaires étrangères traite entre 450 et 500 dossiers de compatriotes détenus à l'étranger. La plupart de ces dossiers traitent de Belges en Europe.

Sur une population journalière moyenne de 10 237 détenus, on dénombre :

  • 5 873 Belges (incluant ceux disposant de la double nationalité)
  • 4 364 détenus de nationalité étrangère
  • Marocains (1 133)
  • Algériens (557)
  • ex-Yougoslavie (240)
  • Français (230)
  • Roumains (209)
  • Néerlandais (204)
  • ...
Un grand nombre des détenus vivaient dans des conditions précaires.
Selon une étude publiée en 2009 par la Fondation Roi Baudouin:
53 % de la population belgo-marocaine vivrait sous le seuil de la pauvreté.

Une "sensation d'enfermement" (Août 2009)

 Après une solidarité tactique dans le cadre des infinitésimales fuites de prison, le directeur de la prison de Gand se déclare contre les filets anti-évasion, au motif que:
"ça donne une sensation d'enfermement"
Je suis d'accord avec lui. Un comble pour une prison que de ne plus avoir un sentiment de liberté totale et absolue.


Lire aussi:
Fortis : la Justice a voulu bâillonner un député

Selon plusieurs sources, le bâtonnier néerlandophone de Bruxelles, Alex Tallon, a tenté de museler le rapporteur de la commission d'enquête parlementaire Fortis, le député socialiste flamand Renaat Landuyt. Il aurait également essayé d'influencer sa conduite des débats parlementaires.
Cafouillage terroriste
Depuis une quinzaine de jours, un rapport officiel de chez officiel le confirme : le Comité R a décerné un bonnet d’âne à Johan Delmulle (procureur fédéral) et accroché de grosses casseroles (avec, dedans, l’annulation du feu d’artifice de la Saint-Silvestre, les policiers-Robocop à côté de chaque poubelle et tout le Saint-frusquin de la fin 2007) aux basques de l’OCAM (analyse de la menace) et autres « centres de crise ».


Pourquoi les détenus étrangers sont-ils si nombreux?
- 22/08/2006

Ils représentent 42 pc de la population carcérale. Et davantage en détention préventive. Des chiffres explicables.
Des lecteurs ont été frappés par la forte proportion d'étrangers parmi les détenus qui se sont évadés de la prison de Termonde, samedi. Parmi les dix-huit prisonniers toujours en cavale, il n'y a, en effet, que trois Belges pour trois Géorgiens, deux Croates, trois ressortissants de l'ex-Yougoslavie, trois Lettons, deux Roumains, un Arménien et un Lituanien.

La proportion de détenus étrangers dans les prisons du royaume est importante, inutile de s'en cacher. Dans une réponse à une question parlementaire posée par la députée CD&V Nahima Lanjri, la ministre de la Justice, Laurette Onkelinx, a récemment indiqué qu'à la date du 3 mai 2006, on comptait 9 737 détenus dans les établissements pénitentiaires du pays, dont 3 621 sont en détention préventive.

mardi 25 janvier 2011

BHV, un apostolat …

François van Hoobrouck qui fêtait vendredi dernier son 77e anniversaire avec son épouse :

"Il était 20 h 30 quand on a sonné. Ma porte ne disposant pas d’œilleton, je l’ai ouverte et me suis retrouvé face à une quinzaine de membres du TAK qui m’ont agressé verbalement: « Vous ne respectez pas les lois linguistiques, vous ne méritez pas votre place de bourgmestre, c’est une honte que vous soyez encore là… »"
"J’ai voulu refermer la porte mais un de ces individus a calé son pied dans l’embrasure pour m’en empêcher. J’ai répondu au groupe vociférant: Je suis bruxellois, je me bats pour que nous soyons rattachés à Bruxelles et votre attitude me conforte dans l’idée qu’il n’y a aucun respect pour les droits des francophones en périphérie. Ils étaient fous de rage et ils ont continué à m’invectiver durant plusieurs minutes…"

"C’est la première fois qu’une bande organisée débarque ainsi avec violence à mon domicile. D’habitude, ils se contentent de barbouiller la façade de notre maison en notre absence. En périphérie bruxelloise, des groupuscules exercent une pression morale et physique sur des élus locaux qui osent dire tout haut qu’ils souhaitent que leur commune rejoigne la Région bruxelloise. Ce n’est plus vivable. Certains d’entre eux commencent à ne plus le supporter.
La vie politique en périphérie ressemble de plus en plus à un apostolat…"

205 millions de chômeurs

Brève:
Le BIT, dans son rapport annuel sur l'emploi dans le monde 2011, relève que le taux de chômage s'est établi en 2010 à 6,2% (contre 6,3% en 2009) malgré un fort rebond de la croissance mondiale.

Le chômage mondial est resté à un niveau record en 2010 avec 205 millions de personnes touchées dans le monde et devrait rester très élevé cette année, en particulier dans les économies riches.

La confiance du Bureau politique du PP

Phineas_Barnum Article qui met assez bien en évidence le rôle que se donnent les partis ./. parlementaires élus >< rôle représentant du peuple http://bit.ly/eCoaKv #PP


Lire aussi:

Le parti populaire maintient sa confiance en son député

Le PP précise, par ailleurs, que tout sera mis en oeuvre pour améliorer la communication interne du parti.
Le parti populaire (PP) maintient sa confiance en son unique député, Laurent Louis, a annoncé le Bureau politique du PP, qui s'est réunit lundi, dans un communiqué. Un débat s'est tenu jusqu'à 23h au siège du parti populaire. "A l'unanimité des membres, le Bureau politique soutient la direction et le président", souligne encore le communiqué.
Le PP précise, par ailleurs, que tout sera mis en oeuvre pour améliorer la communication interne du parti.
Pour rappel, dans une lettre de six pages adressée au Bureau politique du PP, Laurent Louis menaçait de créer son propre parti à la suite de divergences de vue avec son président fondateur Mischaël Modrikamen.
 

lundi 24 janvier 2011

"Message recu !"


Aux organisateurs de Shame : "Message recu !"
@ Juste pour être sur: quel est le message reçu et donc compris (et par qui) ?
Zoals voor rtbf gedaan in interview : aan de organisatoren van Shame "Boodschap ontvangen !"

Ik lees veel zinnige, maar nog meer onzinnige reacties op betoging. Reactie van politici zegt meer over henzelf dan over betoging.

Le "Message recu !" des manifestants par le PM sera-t-il le même que celui des "organisateurs de ShameBe" ?



Lire aussi:
#ShameBE : une réussite malgré la critique



Je ne vais pas revenir sur la manifestation autrement que par cette vidéo, mais je tiens à répondre à plusieurs critiques.

#ShameBE


"cinq jeunes citoyens ont réussi là où les politiciens ont échoué : Se rassembler !"


35.000 personnes à la manifestation Shame !
Selon un sondage du Soir
  • 44% de Bruxellois
  • 35% de Wallons
  • 21% de Flamands.
Les motivations principales des manifestants:
  • 16% l'attachement à la Belgique unie
  • 15% la demande d'une formation rapide d'un gouvernement
  • 13% l'expression d'un ras le bol du monde politique

Ces derniers étaient principalement âgés de 25 à 34 ans à 25% et de plus de 55 ans pour 24%.
18% des manifestants avaient également entre 18 et 24 ans.












Lire aussi:
Les photos de la manifestation #shameBE 

Ce qu'avaient à exprimer les en vidéos express

35 heures

Michel Rocard :

Nous travaillons quelque 38 milliards d’heures en France chaque année. Vu le nombre de chômeurs - près de 2,9 millions - il est urgent de passer à 41 ou 42 milliards d’heures collectivement. Mais pour que chacun ait sa place sur le marché du travail, il faut tomber à moins de 35 heures par semaine. Et c’est d’autant plus nécessaire que la durée de vie s’allonge”

Flahaut "en recherche permanente"

24.01.11 - himself

Ce vice-président du PS (élu à 92% des voix du bureau) y avait été désigné comme "spécialiste des des relations internationales " ...

On ne l'a jamais entendu à propos de la présence du RCD tunisien, le parti de Zine el Abidine Ben Ali à l'Internationale socialiste, dont Elio Di Rupo est en plus vice-président.


sandrinepauwels
#MATIN1 L'Invité : André Flahaut, ancien médiateur royal. Quelle solution pour sortir de la crise? http://ow.ly/3IR4t


André Flahaut (PS), ancien médiateur royal de cette crise politique, est l'invité de Bertrand Henne. Ils deviseront ensemble de la situation dans laquelle le pays s'enlise et des pistes pour en sortir, mais aussi de l'impact éventuel de la manifestation de ce dimanche.

Phineas_Barnum
@sandrinepauwels Et initiateur du "groupe de très haut niveau", n'ayons pas peur des mots ! #Flahautsurlamontagnel'étaitunvieuxchalet  


Phineas_Barnum
@sandrinepauwels Flahaut est aussi vice-président du PS (92% des voix du bureau) où il "s'occupe" des relations internationales #IS #Tunisie


ODestrebecq
Le président Flahaux est en "recherche permanente" ... Mais de quoi ?



Lire et se souvenir (sept 2009):
André Flahaut désigné vice-président du PS


La décision a été prise par le bureau du PS à 92% des voix. Le nouveau vice-président partagera l'exercice de cette fonction au sommet du parti avec Christie Morreale et Philippe Moureaux. André Flahaut s'occupera en particulier des relations internationales au sein du PS.

 Creuser dans l'os
Benoît Cerexhe nous clamait hier que "c'est catastrophique. Nous en sommes à devoir creuser dans l'os"
... Flahaut nous annonce qu' "on est passé à côté de la catastrophe" !

On est à côté ou on est dedans ?

Pour Flahaut, la catastrophe, c'était le risque de "ne pas en être" ; comprendre être écarté des Exécutifs régionaux et communautaires.

L' ancien "candidat ministre" (c'est beau d'être dispo !) a fait campagne en tête de liste tout en annonçant qu'il laisserait sa place à Léon Walry:
« Et je n'ai qu'une parole. »

« Il fallait faire gagner mon parti mais c'est vrai qu'avec le recul, l'aspect moral de la démarche me gêne»

« C'est celui qui parle le plus fort de bonne gouvernance qui gagne à chaque coup et tous les autres doivent être sur la défensive. Ce n'est pas bon »

Ce n'est pas gagné avec ces vieux dinosaures ...

Shame et le Plan B, comme Belgique

Phineas_Barnum Manif #ShameBe : je n'ai pas vu de slogans qui supportaient #leplanB , créateur de stabilité depuis 125 ans




Lire aussi:
Revivez la manifestation "Shame" comme si vous y étiez


La manifestation "Shame" qui s'est terminée peu avant 17h à Bruxelles a rassemblé entre 45 000 et 50 000 personnes selon les organisateurs, 34 000 selon la police. Vous pouvez revivre cet événement via notre compte-rendu chronologique.
 

Crétin des îles



Lire aussi:
Les petits esprits ...


"Les petits esprits sont trop blessés des petites choses; les grands esprits les voient toutes, et n’en sont point blessés"

dimanche 23 janvier 2011

Shame, c'est aujourd'hui !

Simon V.Viendez, viendez !
« Nous voulons secouer les cocotiers. A cinq, d'horizons, d'origines et de langues différents, on prouve qu'on peut arriver à travailler ensemble alors que les politiques n'arrivent pas à ouvrir le dialogue et s'insultent même
»

 
Phineas_Barnum
@nithou Courage et bonne chance, ket ! ;-)) #shame

nithou
@Phineas_Barnum gracias!!! :)


Thomas Royberghs :
« La manifestation connaît un succès incroyable et inespéré. Cela prouve le malaise qu'éprouvent les citoyens en raison de l'impasse politique que nous connaissons actuellement »


Lire aussi:
"le degré zéro de la politique"

En réponse à "le degré zéro de la politique" de J4M
 
Ils ne sont pas naïfs. Moi non plus.

Dans quelques heures, j’irai manifester.
Depuis quelques jours, j’observe et j’écoute avec intérêt ce qui se dit et s’écrit à propos. Il y a, comme toujours, trois types d’attitudes citoyennes devant cette manif: il y a ceux qui sont pour et qui viendront s’ils le sont assez, ceux qui sont contre et ceux qui s’en foutent.
 
Shame : y a pas de honte
"Apolitisme bêtifiant" (© Jean Quatremer, Libération) ou saine réappropriation citoyenne de la crise politique ? La manifestation "No government ? Great country" de ce dimanche peut paraître candide dans son message, un brin éparse dans ses motivations.
Il n'empêche. Elle répond à une saine équation : droit de vote = devoir de résultat. En Belgique, contrairement à la France, le vote est obligatoire. Le citoyen qui n'exerce pas son vote est passible d'une peine d'amende. En  revanche, en droit pénal, la privation des droits civiques est une peine très sévère. On ne badine pas avec le bulletin de vote.
Corollaire à ce devoir civique : une obligation de résultat. Le 13 juin dernier, 7,726 millions d'électeurs belges ont été appelés aux urnes. Plus de 220 jours plus tard : rien. Pas la moindre ébauche d'une équipe autour d'un projet. Pas la moindre perspective que cela ne change.

Des manifestants aux arrière-pensées inquiétantes
Combien de manifestants défileront-ils à Bruxelles, cet après-midi, pour faire part de leur «ras-le-bol» devant l’impasse politique actuelle? 10000? 20000? 30000? Les observateurs seront sans aucun doute attentifs au décompte final. Une chose est en tout cas acquise: le record de 300000 participants, établi par la «Marche Blanche» de 1996 (photo), ne sera pas battu. Les organisateurs de la manif’ n’ont pas, il est vrai, placé la barre aussi haut…

Cette manifestation n’en est pas moins fondamentalement ambiguë, car si l’ensemble des participants, flamands et francophones, défileront pour dénoncer l’immobilisme politique, il ne se dégagera de leur défilé aucune piste pour aller vers une solution rapide de la crise actuelle…. parce qu’il n’en existe aucune, et que  parmi les manifestants, il y aura sans doute une grande variété d’opinions sur la manière d’en sortir. Former rapidement un gouvernement pour s’occuper des problèmes économiques et sociaux, comme le réclament certains? C’est notamment le plaidoyer du… MR, qui n’est guère entendu. Et les tenants de la négociation communautaire auront beau jeu de répliquer que, parmi les problèmes socio-économiques urgents, il y a notamment celui du chômage. Et que pour affronter cette question, les recettes ne peuvent être les mêmes au nord et au sud du pays: il faut donc régionaliser la politique de l’emploi. Retour à la case départ?


Les 10 plus mauvaises raisons de ne pas descendre dans la rue dimanche

Juste trois points avant d’entamer ce texte :
1. pour comprendre un chouïa la situation belge, si vous ne la connaissez pas déjà, je vous renvoie à la lecture de « De tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus braves » sur Megaconnard.com. Certes ce texte ne se prétend pas ultra complet ni pointu sur la situation mais il en donne une vue d’ensemble. Et puis c’est moi qui l’ai écrit et j’adore faire ma propre promo.
2. quand je dis qu’il y a de mauvaises raisons de ne pas descendre dans la rue, cela implique qu’il y en a de bonnes, oui, mille fois oui. Mais pas celles-ci.
3. je remarque que tous les arguments quels qu’ils soient (pour ou contre) ne sont basés que sur des projections, des peurs, des avis subjectifs, rien de concret, de chiffrable, d’objectif. A moins d’être Madame Irma personne ne sait ce qui va se passer dimanche, ni après. Alors présenter ces arguments comme des choses avérées est de la malhonnêteté intellectuelle. Au lieu d’affirmer les choses, certains gagneraient à dire « j’ai peur que… », « il me semble que… », « j’en déduis que… », ce serait nettement moins manipulateur. Car, pour finir, tout le monde y va de sa petite théorie, la présentant comme seule vraie et valable. Ce qui est un mensonge.


Allons-y pour les 10 mauvaises raisons…